Let Us Be Us Again [Kolava]

Let us be us again...

Kole & Ava

Je souris. Ok, quittons cet endroit de romantisme dégoulinant et retournons faire les fous, comme à nos 15 ans. J'entraine la voiture jusqu'au croisement de la rue, devant le lycée. Hmm, si mes souvenirs sont bons, ça doit être la prochaine sur la... gauche et ensuite... derrière le vieux débarras, sur la d... non, gauche encore. Et la petite porte rouge, celle où y'a écrit en gros, en gras, en large et en travers "INTERDIT RESERVE AU PERSONNEL"... Mais tout le monde sait, ou savait que cette porte n'était que rarement verrouillée. Et quand elle était verrouillée, y'avait toujours moyen de l'ouvrir avec un trombone. D'ailleurs, pourquoi pensez vous que tous les djeuns avaient des bling-bling pendus au rétro de leurs voitures? C'est pour cacher des outils indispensables et s'introduire dans certains lieux de la ville. Dont la fameuse porte rouge du lycée. Je descends du véhicule dans la rue calme et endormie. La majorité des gens sont soit, au Mariage, soit pieutés en train de ronfler. J'ai pas de trombone, mais j'ai mon canif militaire. Ca fera aussi bien l'affaire. Quand je fais le tour du véhicule, j'attrape la main d'Ava et tous les deux, on se faufile dans la pénombre, jusqu'à la porte peinte. Un petit tour de passe-passe et hop, le verrou est levé. A l'intérieur tout est noir. Mon instinct dit qu'il faudrait mettre la visière nocturne de mon casque, mais je ne suis pas en mission et pas à l'armée. Alors je laisse lentement mes yeux s'habituer à la noirceur des lieu. Le couloir est long, au bout, y'a un peu de lumière, surement la Lune par une fenêtre. Mon coeur s'accélère, j'entends au loin des bombes qui tombent, les cris qui reviennent. Ca s'affole dans ma tête. Je sais que ça ne se passe pas ici, il faut... il faut que je repousse ces images. Et la seule manière de pouvoir le faire, du moins à laquelle je pense, c'est Ava. Alors serrant toujours sa main, je l'embrasse, de toutes mes forces, de tout mon amour pour elle, je me raccroche à elle comme si j'étais un perdu en mer et qu'elle était ma seule lueur de survie.

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Let us be us again...

Kole & Ava

Il fallait plusieurs secondes, même minutes avant que ses yeux s’habituent à l’obscurité. Mais une fois que c’était fait, elle reconnue très vite l’endroit. Rien ou en tout cas très peu de choses avaient changés. Toujours les mêmes murs jaunes qu’elle n’avait jamais aimé, les mêmes casiers à l’époque… d’ailleurs elle se demandait si son casier avait toujours le même code, et à qui pouvait-il bien appartenir aujourd’hui ? Nostalgie. Ava n’appartenait pas à ces gens qui avaient détestés au plus haut point le lycée, mais elles n’étaient pas non plus de celle qui avaient connu la gloire éternelle dans ses lieux. Elle était entre les deux. Elle avait aimé être ici, suivre des cours, trainer avec ses amies, voir Kole. C’était des bons souvenirs et au final on a tendance à se raccrocher qu’aux bons souvenirs. Les mauvais avaient finis par s’effacer de son esprit avec le temps. Ava allait prendre la parole quand tout à coup, Kole s’était tourné vers elle pour l’embrasser. Et d’un seul coup son cœur s’emballe. C’était l’effet qu’il lui faisait, à chaque fois. Automatiquement elle s’était déjà laissé glisser dans ce sentiment de bonheur et de bien-être, laissant son corps répondre au sien.

Pourtant elle pouvait sentir que son baiser était différent, pas désagréable ni surfait… mais plus vive, plus féroce aussi, comme ci s’était la dernière fois, comme si il luttait. La main d’Ava allait doucement caresser la joue de Kole. Il le lui avait dit à plusieurs reprises, deux fois, depuis son retour. Et elle n’avait jamais réellement prononcer les mots, peut-être par peur du futur ? Pourtant là, elles sortaient de ses lèvres sans qu’elles puissent y mettre un terme.

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Kole & Ava

J'ai besoin de ce baiser, j'ai besoin de... savoir que je suis à Red Hollows et pas sur une terre que je ne connais pas. J'ai besoin d'être certain de différencier le rêve de la réalité. C'est vital pour moi. Je sais que si je me laisse prendre par mes souvenirs je vais revivre des trucs que je ne veux pas revivre. Les cris recommencent, je m'accroche désespérément aux lèvres d'Ava. Mais bientot, il faut que je la lache. A bout de souffle, c'est à peine que j'entends ses mots. Je suis heureux, je veux dire bien sur que je suis heureux d'entendre cette phrase que j'ai tant attendu. Ca m'enlève le poids qui m'accablait. Peut-être pas tout... mais une bonne partie. Ava m'aime. Ava est là pour moi. Ava sera toujours présente. Je ferme les yeux quelques secondes appréciant le silence de cette déclaration. Je ne veux rien dire parce que je veux encore entendre mes oreilles répéter ce qu'elle vient de dire, encore et pur toujours. Son visage toujours entre mes mains, j'en glisse une à l'arrière de sa tête et je l'attire contre mon torse la serrant doucement dans mes bras alors que mon autre bras entroure ses épaules. Je ferme les yeux, nous berçant tous les deux. Je suis si bien ici. Les souvenirs sont repartis au loin et le lycée est plongé dans le calme nocturne. Finalement après de longues minutes je romps notre étreinte, mais je ne prononce toujours rien, entrelaçant simplement mes doigts aux siens. Je l'entrain dans le couloir, d'un pas rapide. Il faut que je me souvienne mais je crois qu'il faut prendre le couloir de gauche, longer les salles de chimie et ensuite c'est... après les vestiaires et... on arrive... yes... sur les bancs du gymnase où les basketeurs avaient une renomée régionale quand même. C'est là qu'en la voyant avec ses amis, j'ai vraiment su qu'elle était mon ame soeur. C'est dans la foule d'étudiants, que la planète s'est arrêté de tourner juste quelques secondes. Mais j'ai su. Elle était faite pour moi. Je lache sa main pour m'avancer seul dans le gymnase.

- Toute ma vie, j'ai voulu être soldat. Je voulais faire la guerre, servir mon pays. Je nie du chef. Mais ça n'a rien à voir avec ce qu'on imagine. Défendre la veuve et l'orphelin... Tu parles. Je reste silencieux quelques secondes. J'ai vu... des choses horribles, Ava. Qui m'ont... plongé dans le noir. Je ne sais pas... comment les expliquer. Mais je... Veux-tu... les entendre? Non, pardon, tu... tu n'a pas à subir ça. Pardon.

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Kole & Ava

Ava allait allumer les lumières au-dessus de la tribune avant de reposer son regard sur Kole, qui se trouvait à présent au milieu du terrain de basket. Elle savait bien qu’il avait toujours aspirer à être soldat, à rentrer dans l’armée et à servir son pays. Elle s’approchait doucement de lui. C’est vrai que la réalité n’est pas toujours ce qu’on espère. Mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas essayer de suivre nos rêves. « Kole… » Mais que pouvait-elle dire de plus ? Elle ne savait pas ce qu’il avait subi, ni ce qu’il ressentait. Elle n’avait aucune idée comment cela pouvait être… être dans l’armée. Sa main glissait doucement dans la sienne alors que son regard cherchait le sien. « A une époque on partageait tout… Je n’ai nullement envie que cela change… Alors dis-moi. » Oui, Ava n’avait pas peur de ce qu’il pouvait lui dire. Ce n’était pas elle qui avait vécu ça, c’était lui. Alors si cela pouvait lui faire du bien de lui en parler… et puis ça l’aiderait peut-être à mieux le comprendre.

Elle allait chercher un ballon de basket du rayon et le lui lancait. « Allez champion, fais-moi un panier et raconte-moi tout. » Ava elle, était complètement nulle au basket. Elle n’avait jamais réussi à faire un seul panier de sa vie, sauf sur les épaules de son père. Ah c’était pas grave, elle n’avait jamais été très sportive, elle son truc c’était tout ce qui était créative. Par contre à un époque Kole était plutôt doué… et il n’avait surement pas perdu la main.

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Let us be us again...

Kole & Ava

Comment j'ai osé lui proposer d'entendre tout ça? J'en sais trop rien... C'est sorti comme ça de ma bouche et j'ai pas pu retenir les paroles. Peut-être parce qu'inconsciemment, je me suis rappelé des propos de la psy. Parler à quelqu'un. J'aimerais bien. Sincèrement, j'aimerais vraiment. J'suis pas du genre à me défiler, mais... ce que j'ai vu... et subi... ça dépasse tout entendement, c'est... violent, cruel, ça vous torture l'esprit et... je ne veux pas imposer ça à Ava. Elle ne doit pas souffrir des visions d'horreur et des pensées machiavéliques. Je préfère tellement garder ça pour moi. Mais si je n'en parle pas, je vais m'enfermer comme une huitre et plus jamais personne ne pourra entrer, ne pourra me comprendre. Je finirais comme ces gars à l'hosto, le regard hagard, l'air dévasté. Je ne veux pas. J'ai besoin de guérir pour repartir. Oui, c'est ça. Alors, c'est peut-être tout simplement comme un sparadrap. J'arrache, ça pique, c'est terminé. Je parle, je suis guéri. Je ne suis pas assez bête pour savoir que ça ne fonctionne pas comme ça. Je soupire, le ballon entre les mains, je le fais tourner entre mes doigts, caressant la surface rugueuse, cherchant mes mots. Finalement, après une longue hésitation, je le fais rebondir une fois... puis deux et je vais jusqu'à la ligne des trois points. Hors de questions que je commence plus près. Ici, c'est comme un défi. Soit j'y arrive et je ne suis pas totalement foutu. Soit je rate et je recommencerais jusqu'à ce que j'y arrive, parce que je suis quelqu'un qui n'abandonnera jamais. Je préfère me tuer à la tache plutôt que de laisser tomber. Alors je prends une grande inspiration, plie les genoux, place les mains sur le ballon et... d'un geste qui ne s'oublie pas, je lance la balle. L'arc de cercle est presque parfait et l'objet rond file droit sur le panier. Le ballon atterrit sur le cercle en fer, rebondit sur le panneau en verre et shplong, termine dans le panier. Ouuuuf, à un moment j'ai cru qu'il allait tomber à côté, mais non. PANIER!

- Yeah! Comme quoi, je ne perds pas la main. Je tourne la tête vers Ava, un sourire aux lèvres. Si tu en marques un. Je... je te dirais. Je vais chercher le ballon qui a rebondi un peu plus loin et reviens tout près d'Ava, me plaçant dans son dos, lui montrant la bonne position en me collant à elle. Je souffle à son oreille. C'est comme le sexe, une fois essayé, tu ne pourras plus t'en passer. Je parle bien du basket, hein... En tout cas, tout contre Ava, elle copiant mes gestes, j'en profite.

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Kole & Ava

Un sourire s’affiche sur les lèvres de la jeune femme. « Tu vois que t’y arrives toujours. » Probablement la même chose que faire du vélo. Sauf que quand on n’a jamais réussi à faire un panier… on a peu de chance d’y arriver. « Mmm… tu sais que je n’y arriverais que si tu me portes sur tes épaules … » Si il fallait qu’elle fasse un panier, cela n’allait pas arriver de si vite. Autant demander à un singe de tirer, y a bien plus de chance d’avoir un panier gagnant qu’avec Ava. Néanmoins elle se mit dans la position que Kole lui montra. Par contre quand il lui soufflait une phrase à l’oreille, elle sourit et secoue la tête. « C’est ta manière à me motiver ou plutôt à me distraire ? » Ava n’avait pas spécialement envie de penser à lui et à elle, couché sous les tribunes. Ça lui rappelait des souvenirs. Et bien qu’elle en ait envie, elle n’était pas sure que ça soit le moment. Oui, elle l’aimait, et il l’aimait. Mais elle ne savait même pas si cela voulait dire qu’ils étaient à nouveau ensemble ou pas. Les choses avaient toujours été simples et en même temps compliqué avec Kole. Simple parce que c’était son meilleur ami et qu’elle pouvait tout dire. Compliqué parce qu’il y avait toujours cet amour entre eux, et qu’elle ne savait jamais ou cela allait les amener. Bon elle tire… et rate.

« Rah je t’ai dit que j’étais vraiment nulle… Et si on jouait différemment ? » Ava allait récupérer le ballon de basket et le posa entre les mains de Kole. « Pour chaque panier que tu rates, tu dois m’en dire un peu plus » Elle approchait son visage du sien, restant qu’à quelques centimètres de lui. « Et crois-moi, je suis bien meilleure distraction que joueuse de basket. » Le distraire n’était pas si difficile, elle le connaissait par cœur.

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Kole & Ava

Bien entendu que j'y arrive! C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Et puis, bon, je triche, parce qu'à l'armée, lors des pauses, je jouais au basket. Mais pour ma défense, ça fait quand même plusieurs mois que j'ai pas pu toucher à une balle! Alors j'étais pas certain (je l'avoue, mais pas à haute voix) de réussir à marquer le panier. Mais bon, à croire que j'ai vraiment rien perdu, parce que le ballon est bien entré dans le cercle. J'suis fier de moi. Et je lui propose de tirer alors. Parce que j'aime bien être proche d'elle comme ça, comme avant. Comme avant, quand nous étions si proches, si... tactiles. Comme avant, comme sur la photo que j'ai montré à la psy. Je veux retrouver cette complicité. Pour ça... il faudrait que je lui parle. Peut-être pas tout lui dire... Mais peut-être que si elle comprenait... par quoi je suis passé... peut-être qu'elle... J'en sais rien. Je soupire, alors qu'elle rate le panier. Du haut de ses talons, elle gambade pour aller chercher la balle et me la tendre. Je l'attrape. Ok... changement de règles... Je hoche du chef, attendant les nouvelles règles. J'aime les défis, et celui-là, j'aime! Je souris, vainqueur. Mais voilà qu'elle se glisse entre mes bras, son visage contre mon oreille. Me distraire? Oooooouf... J'aurai pas dû accepter. Parce que je sais qu'elle va me distraire. Quand Ava est dans la pièce, plus rien n'existe pour moi, alors un petit panier à plusieurs mètres de distance, en hauteur qu'il faut viser avec une grosse balle... ça va être difficile de mettre un panier à chaque fois. Je me mords la lèvre inférieure. Hmm... J'aime tout de même relever les défis, alors soit. J'inspire un grand coup, me concentre, lance et marque. YES! UN POINT! Fier, je cours chercher le ballon avant de reprendre ma place.

- 1-0... Alors, princesse, comment vas-tu me distraire maintenant?

Trop sur de moi, je me remets en place, et vise le panier, je plie un peu les genoux, mains en place et...

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Kole & Ava

Toutes les filles connaissent le moyen d’enlever leur soutien-gorge sans pour autant devoir se dénuder ou encore enlever leur robe. On l’avait tous fait à un moment ou un autre. Parce qu’on avait trop froid, parce qu’on ne voulait tout simplement pas montrer le soutien qu’on portait… Bref y avait tant de raisons. Et ce n’était pas très difficile pour retrouver le petit truc. Alors alors que Kole était fière et sure de lui, Ava avait déjà son soutien-gorge en main et d’un geste théâtrale le jetait de l’autre côté de la pièce. Elle se trouvait qu’à quelques mètres du panier, restant pour autant dans le champs de vision de notre basketteur tant promis. Sourire aux lèvres, Ava était parfaitement au courant que maintenant la robe collait à sa peau, faisant ainsi ressortir les rondeurs de sa poitrine. Si il n’allait pas rater son panier, au moins elle était persuadé qu’il allait avoir du mal à contrôler ses mains malgré tout. Avec une mine innocente elle lui sourit. « Je comptais simplement te fixer avec mon regard envoutant, en espérant que cela puisse faire de l’effet. »

Voyant bien sur son regard qui automatiquement devait parcourir son corps, Ava sourit. « Je suis sure que le panier ne se trouve pas là, Monsieur Thornton… » A ce moment-là, c’était le jeu qui avait prit le dessus. Ava ne pensait déjà même plus à l’enjeu si jamais elle gagnait. Au fond elle adorait taquiner Kole et surtout le retrouver. Alors le fait qu’elle allait pouvoir lui poser des questions… ah cela l’avait même complètement quitté l’esprit. Tout ce qui comptait pour l’instant c’était de narguer Kole jusqu’à ce qu’il rate son panier.

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Kole & Ava

Ah la vilaine! Elle n'a pas le droit de faire ça. Ca quoi? Ca! Le retirage de soutifs, c'est moi qui doit le faire! Voilà u'il me prend des idées peu catholiques et totalement interdites à la diffusion pour les moins de 18 ans. L'espace d'un court instant, je redeviens le Kole d'avant. Je me revois jouant au docteur avec Ava, lui prodiguant tous les soins appropriés. Et pendant ce même court instant, j'ai envie de retourner à cette époque. Perdre 10 ans et redevenir l'homme innocent que j'étais plein de rêves et d'illusions. Bref, je reviens au temps du présent, arrête de baver devant sa poitrine quand elle reprend la parole. Oui, oui, arrête de la fixer Kole Thornton! J'avale ma salive, joue avec la balle et retrouvant une concentration passagère, j'oublie ce qui m'entoure pour envoyer la balle vers le panier. l'objet rond décrit son arc de cercle, rebondit sur l'arceau de métal et pendant un laps de temps qui me semble infini le ballon reste en suspension aavnt de laisser la gravité l'entrainer dans le filet!

- YES! AHAH! Il en faut plus pour me déconcentrer, Princesse.

Ne joue pas avec le feu, Kole, tu vas te bruler! Mais c'est plus fort que moi. A l'armée on nous a appris à ne jamais baisser les bras. Alors il m'en faut toujours plus. Je veux toujours aller au-delà de mes limites. J'oublie tous les maux qui m'habitent en cet instant. Je suis redevenu le Kole qu'elle a connu. D'ailleurs, triomhant, je vais cercher un baiser sur ses lèves, en guise de récompence ou de défi, allez savoir. Bon, intérieurement, je n'en mène pas large, parce que sincèrement, j'ai cru que le ballon n'entrerait jamais dans le panier. Mais j'ai eu de la chance. D'ailleurs je vais ramasser l'objet du délit et le pose sur mon épaule. Y'a pas à dire... je sens le parfum d'Ava sur le tissu, sa chaleur encore présente.

- Je ferais bien la même chose... Mais je ne porte jamais de osutifs.

Je souris. J'oublie totalement le défi imposé, le fait que si je foire un panier, je vais devoir m'expliquer. Je ne pense qu'au corps d'Ava, au mien, à nous deux... De ma main de libre, j'attrape sa nuque, l'embrasse avec passion. Et pendant que nos langues s'épousent, j'envoie le ballon de basket qui rate lamentablement le panier. Normal, j'ai pas regardé.

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